Rentré depuis peu en France et vivant en banlieue parisienne, il m’arrive de voir dans les rues de Paris ou sur les routes des Yvelines de rutilants et magnifiques 4/4, probablement fort coûteux.
S’équiper de ce type de véhicule pour parcourir la France ou l’Europe est assez cocasse, en fait plutôt grotesque.
Pas une rayure, pas un grain de poussière ne viennent ternir l’admirable harmonie des carrosseries et quand un de ces intrépides conducteurs doit franchir une bordure de trottoir il le fait à la vitesse de l’escargot cacochyme de peur d’abimer son beau joujou.
Quand on sait ce que subissent les 4/4 sur les pistes africaines, quels chocs ils peuvent encaisser, quels passages périlleux doit on souvent traverser pour emprunter ces pistes, le spectacle de ces joyeux propriétaires est piquant de snobisme.
Sans parler bien entendu de la pollution que leurs bagnoles inutiles infligent à notre atmosphère.
Voici un exemple de virée en brousse faite dans la province du Bas-Congo en République Démocratique du Congo. Nous devions passer après de fortes pluies sur une piste très sablonneuse sur laquelle nous nous sommes enlisé et qui nous a souvent vu à la limite de la renverse…
Vous verrez que nous sommes assez loin de du gentil broussard du 16ème arrondissement.