Un petit texte que l'on me fait parvenir datant de 1795 et d'un auteur inconnu.
Pour la première fois quand le doux africain
Reçut à bras ouverts l’avide européen,
Il ne se doutait pas qu’un jour avec furie,
On viendrait l’arracher à sa case chérie.
Si de ce sol brûlant nous nous fûmes encore
Contentés d’emporter les peaux, l’ivoire et l’or,
La tendre humanité n’aurait point à se plaindre
Des forfaits inouïs qu’on frémirait de peindre.
"... qu'on frémirait de peindre" !