Un an après, rentré depuis peu de Centrafrique et après avoir passé quelque temps avec mes enfants à Paris je me rends chez un de mes frères à Annemasse. Je prends donc un Paris-Genève où l’on vient me chercher.
En traversant la capitale suisse en ces temps de Noël je regarde les vitrines des magasins : « La maison du caviar », « Fred », « Boucheron » -dont le prix de la plus modeste montre suffirait à faire vivre la population d’un village pendant une génération- « Hédiard ».
Je n’étais plus à 6000 kms des chants des danses des sons des djembés mais à quelques stratosphères d’années lumière du sourire des enfants sous-alimentés.