Le moins que l’on puisse en dire est que cette initiative est accueillie avec beaucoup de scepticisme du coté africain. On y voit essentiellement un geste néo-colonialiste dont il ne faut pas attendre grand-chose.
Voici un article paru dans « Courrier International » le 23 juin 2009 qui résume assez bien l’état d’esprit qui règne autour de cette future commémoration que de toute manière nous allons suivre et dont on reparlera.
"La France veut célébrer l'Afrique tout au long de 2010, année qui coïncide avec le cinquantième anniversaire de l'accession à l'indépendance de quatorze pays d'Afrique francophone. Nicolas Sarkozy a confié une mission sur cette question à l'ancien ministre de la Culture et de la Francophonie Jacques Toubon, rapporte le quotidien sénégalais Wal Fadjri. Pour le quotidien, Nicolas le président français, hué à Libreville lors des obsèques du président gabonais Omar Bongo le 16 juin, cherche un moyen de se réconcilier avec le continent africain. Outre le durcissement constant de sa politique migratoire, l'Afrique n'a pas oublié son discours de Dakar prononcé, le 26 juillet 2007, devant un parterre d'intellectuels et d'universitaires. En soutenant que "le drame pour l'homme africain, c'est qu'il n'est pas assez rentré dans l'histoire", le président français a durablement écorné son image en Afrique."
carte d'Afrique datant de 1886