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Dominique Baumont

  • : Le blog de Dominique BAUMONT
  • : UN ESPACE D'AFRIQUE ET D'HUMANITE, D'EXPERIENCES VECUES, UN ESPACE DE PARTAGE ET D'ECHANGE.
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L' Auteur

  • Dominique BAUMONT
  • Quelques chroniques et quelques photos de quelques missions en Afrique.

VOLONTAIRE DE SOLIDARITE INTERNATIONALE.

2005–2007 en CENTRAFRIQUE.

2008–2010 au SENEGAL.

2012-2014 en 
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
  • Quelques chroniques et quelques photos de quelques missions en Afrique. VOLONTAIRE DE SOLIDARITE INTERNATIONALE. 2005–2007 en CENTRAFRIQUE. 2008–2010 au SENEGAL. 2012-2014 en REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.

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Un voyage se fait toujours trois fois...

Une première en rêve, en imagination,

au ras des cartes.

Une deuxième le long des routes,

dans des bus rapiécés,

dans des gares en attente

d’hypothétiques trains,

dans des hôtels douteux ou des jardins radieux.

Enfin une troisième et interminable en souvenir,

dans la présence d’instants

qui vous constituent désormais

et que rien n’y personne ne peut effacer.

Elisabeth FOCH - Journaliste française - Prix Nadal 1990 

matin à Kikwit 2

 Matin à Kikwit. Bandundu. RDC

 

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 10:47

 

Le lamentable dérapage de l'héritier Guerlain m'a remis en mémoire la longue visite que j'avais faite il y a quelque temps à l'île de Gorée. Visite qui laisse des traces et visite très dure à vivre pour un blanc. La grossière sortie de Guerlain m'incite à republier ce court texte écrit au retour de Gorée.

 

 


 

P1000977.jpgLA MAISON DES ESCLAVES

 

Célébrissime lieu de stockage des nègres en attendant la grande traversée vers le Nouveau Monde dans les « caravelles-cercueils », maison de toutes les horreurs, dernière esclavagerie de l’île elle fut construite en 1776 rue Saint-Germain par les Hollandais.

Bâtisse de petite taille à un étage desservi par un escalier à double flèche, restaurée en 1990 avec l’aide de l’UNESCO et de nombreuses organisations (dont celle de Danielle Mitterrand, France Libertés) elle est classée comme l’ensemble de l’île patrimoine historique mondial.

Y séjournaient en permanence entre 150 et 200 esclaves. Le dos au mur, attachés au cou et aux jambes par des anneaux de fer scellés dans la pierre, ils n’étaient détachés qu’une fois par jour pour satisfaire leurs besoins. Les familles étaient systématiquement séparées : les hommes d’un coté, les femmes de l’autre et les enfants encore ailleurs. Ils ne portaient pas de nom mais un numéro matricule pour adopter ensuite le patronyme du propriétaire.

Le lieu de  destination était bien entendu dicté par les besoins des acheteurs. Le père pouvait aller en Louisiane, l’enfant à Haïti et la mère au Brésil.

Leur valeur, leur prix  étaient codifiés. Dans la chambre de pesage les hommes devaient atteindre un poids minimum de 60kgs. (nous verrons plus loin quel était le sort réservé à ceux qui ne les atteignaient pas malgré un gavage intensif avant leur vente). Les enfants étaient évaluées sur leur dentition et les femmes sur l’état de leurs seins : si ceux –ci étaient affaissés, signe d’une excessive maturité  elle valait, ne valait plus grand-chose, sorte d’abattement après constat de la vétusté.

Sanctuaire de l’indicible douleur, sous le rose renaissance italienne les cellules vides résonnent encore à l’infini et pour toujours du cri de ses martyrs.

 

P1000962.jpg

un homme libre devant la façade nord de la maison des esclaves

 

 

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commentaires

D
<br /> <br /> Merci bongo de m'avoir éclairé. C'est effectivement particulièrement nul. Amitiés et bonne fin de dimanche. Dominique<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> la "légende" dont je parle, c'est celle, complètement fausse, que certains colportent depuis des générations, et qui dit que des personnens sont nulles parce qu'elles ont une autre couleur de<br /> peau que la nôtre...<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> C'est une bonne nouvelle Frieda ces enfants qui viennent au Sénégal. Bisous et bon dimanche à toi. Dominique<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Il y a eu effectivement un écart de langage Sonya, assez lamentable. Bisous et bon dimanche. Dominique<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> On est d'accord Aïsha, évidemment. Bises et bon dimanche à toi. Dominique<br /> <br /> <br /> <br />
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