C’est le temps lent, le temps des discussions sans fin. Nous faisons une première halte dans la maison familiale d’un des Frères où on nous offre une bière.
Ensuite c’est la cour d’un bar situé à proximité, nous restons dans la cour. Je regarde les allées et venues des uns et des autres. Des groupes se forment à l’ombre. Les enfants jouent. On palabre. Je ne comprends pas toujours, car souvent ils parlent en wolof ou en sérére, mais curieusement je ne m’ennuie pas, j’ai même parfois l’impression de saisir le sens de la conversation. Ce ne doit pas être tout à fait faux.
Je regarde attentivement et sans hâte les heures s’écouler doucement jusqu’à l’heure du retour.